3 juin 2022 – 9 h. 30 – 11 h.
Lieu : Tonino Lamborghini Convention Center, Charm-el-Cheikh
APERÇU
Les pays membres de la BID affichent une courbe de stress hydrique alarmante. Depuis 1997, leur niveau de stress hydrique n’a cessé d'augmenter et se situe actuellement 33%. Il inquiète non seulement en raison de son évolution, mais aussi parce qu’il est beaucoup plus élevé que dans d’autres régions du monde.
Les changements climatiques exacerbent les pressions exercées dans ce contexte déjà difficile. Un choc hydrique induit par ces changements affectera directement l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les pays membres où l’agriculture est tributaire de l’accès à l’eau.
A cela s’ajoute le conflit entre la Russie et l'Ukraine qui a entraîné une flambée des prix des produits alimentaires, ces pays figurant parmi les principaux exportateurs mondiaux de blé, de maïs, de colza, de graines et d’huile de tournesol vers les pays de la région MENA.
En outre, la hausse des cours des carburants va se répercuter sur les coûts de production agricole, rendant ainsi le secteur plus vulnérable.
Principales questions À TRAITER
Les discussions interactives au cours de la session permettront de répondre aux questions suivantes :
- De quels instruments financiers dispose-t-on pour aider les pays membres face aux enjeux de l'adaptation et l'atténuation dans le secteur de l'eau ?
- Quel appui les partenaires au développement peuvent-ils apporter aux gouvernements aux niveaux régional, national et local pour les aider à faire face au stress hydrique climatique et à garantir la sécurité alimentaire dans un contexte géopolitique international difficile ?
- Quelles sont les solutions dont disposent les pays pour s’adapter aux changements climatiques et les atténuer tout en réalisant les principaux ODD, étant donné la corrélation entre l’alimentation, l’énergie et l’eau ?